Philippe Baran

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Philippe Baran est né en 1968 à Bourges. Il a passé ses jeunes années avec son frère les pieds dans les petits ruisseaux de la Champagne Berrichonne et de la Loire. Il a vu les dégâts causés par l’agriculture intensive transformant les petites rivières à truites de cette région en oueds assec 3 à 4 mois dans l’année. C’est à l’IUT de Tours qu’il a découvert, grâce à Jean-François Martin, ingénieur au Service Régional des Eaux (ancètre des DREAL) qu’il existait des métiers dans lesquels on étudiait les poissons de la Loire par pêche électrique et pêche au filet. C’était une évidence, il fallait qu’il excerce cette profession. De stages au Conseil Supérieur de la Pêche, dans les Fédérations ou en pisciculture, il poursuit son parcours par un doctorat à l’INP de Toulouse où il rencontre son grand ami Marc Delacoste avec qui il partagera ses recherches sur la truite fario des Pyrénées. Recruté au CSP en Bourgogne, il revient en 2008 à Toulouse pour diriger le pôle d’écohydraulique spécialisé notamment sur la migration piscicole et bénéficier de toute l’expérience du « maître » des passes à poissons, Michel Larinier. En 2014, il intègre le bureau d’étude ECOGEA à Toulouse où il poursuit des expertises et des études de cours d’eau. Passionné de pêche de la truite surtout au toc, il arpente les rivières et ruisseaux Pyrénéens mais aussi ceux du Massif-Central et du Morvan. Il n’aime rien de tel que de partir des heures durant avec son fils dans un ruisseau cascadant au milieu d’une hêtraie. Il partage aussi avec ses amis sa passion du sport (rugby, cyclisme, handball) même s'il relativise beaucoup les valeurs du professionnalisme plongé dans les turpides du dopage. Il s’inquiète de la catastrophe sanitaire et écologique que représente la chimie et surtout les pesticides. Son métier l’amène à s’investir dans la conservation des quelques rivières encore peu aménagées notamment par les centrales hydroélectriques. Il nous en parlera régulièrement !
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Philippe Baran