Juillet 2022, à l'aube d'une nouvelle bascule pour les rivières du massif, pêcheurs, naturalistes et amoureux des milieux naturels ont mal au ventre. Alors que le département a inauguré quelques mois plus tôt de nouvelles passerelles sur le site de la source de l'Ain, et communique allègrement sur les paysages de cartes postales, les rivières, une fois de plus, sont sur le point de s'écrouler... Des rivières, des poissons, mais pas seulement, tout un écosystème qui souffre aujourd'hui d'un système à bout de souffle.
Un écosystème et une ressource qui conditionnent la possibilité même pour nos sociétés de vivre sereinement et dans des conditions décentes. L'eau est la vie. Et aujourd'hui l'eau, vient à manquer mi-juillet. Cette sécheresse inédite mais appelée à se répéter de plus en plus souvent, met en exergue les problèmes de pollutions dénoncés depuis des années par pêcheurs, naturalistes et scientifiques.
Des pollutions dont les sources sont connues mais contre lesquelles la volonté d'agir est, sinon inexistante, beaucoup trop faible.
Quel touriste viendrait se baigner dans le cloaque qu'est devenu la rivière d'Ain ? Comment accepter encore l'hypocrisie d'une communication visant à développer le tourisme sur un territoire qui meurt ?
Aujourd'hui les rivières meurent en silence alors ce mercredi venez faire entendre leur voix à la source de l'Ain et répondez à l'appel initié par Dylan Braillard, nouveau président de l'AAPPMA de Sirod. Venez pour informer les touristes et demander une vraie prise en compte de ces enjeux qui nous concernent tous.
L'événement facebook "L'eau c'est la vie" ici
