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Pêche à la mouche en Nouvelle-Zélande : du rêve à la réalité

voyage pêche nouvelle zélande

Voilà 9 mois que nous sommes ici en Nouvelle-Zélande à vivre ce que beaucoup considèrent comme un rêve. Ce pays est en effet décrit comme le paradis du pêcheur de truite à la mouche. Il est vendu comme un eldorado où les poissons-trophées sont monnaie courante et où la qualité de pêche n’est nulle part ailleurs égalée. Et en ce qui concerne la pêche de la truite, ce que vous avez pu entendre sur le pays est assez juste. Bien qu'elles soient assez faciles à repérer, prendre ces grosses truites avec une canne à mouche relève parfois du challenge. Les journées à 20 kilomètres de marche pour attaquer 3 poissons sont plus récurrentes que ce que veulent faire croire certains articles. Une telle destination a forcément des aspects négatifs. La propagande omniprésente sur les réseaux sociaux faite par les guides, lodges ou autres pêcheurs français en quête de likes attire les foules. Le but de ce papier est vraiment de retranscrire, sans filtre, mon ressenti sur cette destination qui me faisait rêver comme beaucoup d’entre vous. Est-ce que je serai le premier à lever le voile et dire haut et fort que je ne suis pas transcendé par l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande ?

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Je préfère vous prévenir tout de suite, cet article est dur. Ici, il n’est pas question de vous parler de cannes prestigieuses, que ni vous, ni moi, ne pourrons jamais nous payer. Il n’est pas non plus question de vous faire la narration d’un voyage de pêche pour vous vendre du rêve. Vous êtes bombardés de ce genre d’histoires à longueur de journée, que cela concerne la pêche ou non. En revanche, je vais vous raconter ce qu’il se passe réellement en Nouvelle-Zélande et pourquoi je ne rêve plus de ce pays depuis que j’y ai posé mon sac à dos. Vous êtes prêts ? vous en êtes sûrs ? Parce que si vous êtes amoureux de la nature, ce papier risque de ne pas vous laisser indifférent.

Ayant un avis assez tranché sur l’environnement, sa protection et les actions menées à son encontre, je souhaite avant de m’étaler sur le sujet, mettre quelques points au clair. Cela va permettre d’éviter les attaques démagogiques et les débats stériles à ce sujet. Je suis bien conscient que l’avion que j’ai pris pour gagner cette partie du monde il y a maintenant presque 3 ans n’est pas sans conséquence sur la planète. C’est un fait qui me travaille énormément et que je n’oublie pas. Je pense très sincèrement que mon bilan carbone de voyageur reste malgré cela très correct. Comme je le détaille dans cet article, mon empreinte carbone en Australie était bien inférieure à la moyenne nationale, en tenant compte du vol. Ici en NZ, nous roulons encore moins et disposons d’un panneau et d’une douche solaire, ce qui amoindrit encore plus le bilan. Cette précision étant faite, entrons dans le vif du sujet.

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Nouvelle-Zélande : la face cachée

Cela fait plusieurs années que j’avais en tête de me rendre en Nouvelle-Zélande pour traquer ces grosses truites dans les pools d’eau turquoise de ses rivières magnifiques. Articles dans les magazines, vidéos, films, photos sur les réseaux sociaux… tout prêtait à croire que ce pays était vraiment un paradis pour moi, amoureux de la nature devant l’éternel.

J’accuse ici, tous ces gens d’avoir omis de dévoiler la vérité. Je les accuse d’avoir vendu ce pays comme proche de la biodiversité et en avance en matière de conservation. Je les accuse d’avoir fait rêver les amoureux de nature et d’écologie avec de fausses informations. Je ne sais pas si c’était par manque de renseignement ou tout simplement pour cacher la vérité, mais je n’ai jamais lu un seul article de la part d’un journaliste halieutique français qui dénonçait la situation agricole, écologique et le tourisme de masse en Nouvelle-Zélande (NDLR : Alexis Dupuis, jeune pêcheur drômois, avait abordé ces problématiques à son retour de NZ en 2016, dans une interview donnée à Nicolas Germain... et désolé pour tous les autres dont nous ignorons l'existence).

Et je me demande vraiment ce qui est pire au final : que les gens qui viennent séjourner ici ne se rendent pas compte du désastre de l’impact humain sur l’environnement, ou le fait qu’ils n’en parlent pas et se contentent de raconter comment ils ont berné cette grosse truite de 78cm avec « une cuivre du Jura ».

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Les hélicoptères et la fonte des glaciers

Voilà qui pourrait-être le titre d’une fable de la Fontaine moderne. J’avais pour idée de l’écrire, mais en réalité, l’heure n’est pas vraiment à l’humour.

Aujourd’hui, je suis en colère. En colère contre moi-même. Comment ai-je pu être aussi naïf ? Comment ai-je pu croire qu’un pays pouvait être aussi parfait ? Bien sûr, j’étais au courant qu’il y avait des guidages en hélicoptère. Mais je ne savais pas que TOUS les guides de pêche du pays en employaient les services pour un oui ou pour un non. Qu’ils ont monté le modèle économique de leurs entreprises uniquement sur ces riches touristes pêcheurs désireux d’accéder, moyennant finance, aux endroits les plus reculés. Je ne pensais pas qu’avec des glaciers en recul chaque année à cette vitesse, ils pouvaient encore brûler impunément des énergies fossiles à leur aplomb immédiat. Je ne savais pas que ces gens, qui se disent défenseurs de la nature et de l’environnement magique qu’ils ont à leur disposition, pouvaient faire preuve d’un tel je-m’en-foutisme à l’égard de leur impact pour se remplir les poches. Mais quand l’argent est en jeu, difficile de ne pas céder à la tentation, ce ne sont que des humains après tout.

Et s’il n’y avait que les guides de pêche… Mais ce sont plus de 250 000 personnes qui chaque année, s’offrent un vol au-dessus de ces mêmes glaciers. Lors d’une ascension pédestre pour accéder à un point de vue, nous avons arrêté de compter à 40 hélicoptères à seulement 11h30 du matin. Touristes et locaux semblent ne pas considérer le recul considérable des glaciers ces 20 dernières années. Se faire photographier avec des crampons et un piolet après un survol en hélicoptère est beaucoup plus important.

Pour se rendre compte de l’ampleur du phénomène il suffit de se rendre dans un office du tourisme. C’est normalement l’endroit idéal pour récupérer des informations sur les activités locales. Or en Nouvelle-Zélande, dans les offices du tourisme il n’y a qu’une infime partie des étals de brochures qui est destinée à la randonnée pédestre. La très grande majorité des prospectus et informations concerne uniquement des activités onéreuses à très fort impact sur l’environnement. Des centaines de propositions pour des vols en hélico ou en petit avion, des expéditions en « jet boats » (bateaux ultra-rapides), jet ski, saut en parachute…

Qu’il s’agisse des dirigeants du pays, des acteurs du tourisme local ou des touristes il semblerait que personne ne soit vraiment concerné par l’urgence climatique à laquelle nous faisons face. Les scientifiques s’alarment un peu plus chaque mois sur la situation. La chute de la biodiversité et le nombre d’espèces dans le rouge ne cessent d’augmenter. Au même titre que la quantité de plastique dans les océans et son incidence sur la faune marine. Cet immobilisme me choque encore plus ici qu’ailleurs. Probablement parce que le pays m’avait été vendu comme proche de la nature. Mais il faut croire que la popularité de la chasse et de la pêche n’a rien à voir avec le désir de protéger ces écosystèmes fragiles. Seuls les trophées au-dessus de la cheminée ou dans l’appareil photo semblent compter pour les visiteurs et les locaux que j’ai pu rencontrer.

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L’agriculture intensive et la destruction des écosystèmes aquatiques

Ici encore plus qu’en France, les écosystèmes aquatiques sont grandement menacés. Je ne parle pas uniquement des truites, qui ont été introduites et ne sont donc pas natives. Mais les impacts de l’agriculture intensive en Nouvelle-Zélande affectent également le milieu marin et sa biodiversité très riche. On est sur Truites & Cie, certains diront qu’ils ne sont pas là pour lire à propos de la mer. Mais tout ce qui touche les truites, affecte également les otaries, les dauphins, orques, baleines, kahawai et autres yellowtail kingfish. Et la situation ne cesse de s’aggraver de ce côté-là aussi.

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Les agriculteurs néo-zélandais ne sont pas trop préoccupés non plus par les conséquences de leurs actes sur la planète, la faune et la flore. Pour eux, il est tout à fait normal de jeter les effluents directement dans les zones humides ou les cours d’eau, d’arroser de glyphosate tout ce qui ressemble de près ou de loin à une mauvaise herbe ou encore de brûler en plein air plastique et autres déchets en tout genre de façon hebdomadaire. Ce ne sont pas que des « on dit » puisque nous avons travaillé dans 4 fermes différentes et que la situation était toujours la même. Il y a également des cas très connus de pollution tolérée par le gouvernement néo-zélandais à travers le pays. Le paysage agricole néo-zélandais, ce sont ces vastes plaines où les arbres ont été abattus il y a bien longtemps déjà. Ces grands espaces verdoyants qui font rêver beaucoup d’entre vous. Ces champs arrosés 365 jours par an, malgré une pluviométrie qui fait parler d’elle dans de nombreux récits.

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Mais ce n’est pas tout, le paysage agricole en Nouvelle-Zélande, c’est aussi 4.9 millions de vaches et, tenez-vous bien, 27.4 millions de moutons. Ce dernier chiffre vous paraît astronomique ? Ils étaient 40 millions en l’an 2000. Tout ça pour 4 millions d’habitants. Le massacre ne s’arrête pas là. L’arboriculture, qui représente la troisième source de revenus du pays derrière la viande et l’industrie laitière, a totalement ravagé le pays. Avant l’arrivée des colons anglais, la Nouvelle-Zélande était couverte à 80 % de forêts. Il n’en reste aujourd’hui que 24 %.

Toutes ces pratiques sont propres au modèle capitaliste et nous faisons exactement les mêmes choses chez nous. Ou pire, puisque nous le faisons pour nous, mais dans d’autres pays dont nos lobbies s’occupent de dédommager les chefs d’État. Jusque-là, rien d’anormal donc. Mais presque personne ne parle jamais de tout cela quand il rentre d’un voyage de pêche en Nouvelle-Zélande. Pour la plupart des pêcheurs français ou européens, ce pays est magnifique avec ses grandes étendues vertes de « nature ». Et j’y ai cru.

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Expédition pêche dans le backcountry annulée

En début de saison, j’avais une fenêtre météo parfaite pour me rendre pendant 5 jours dans le Parc National du Fiordland. C’est la région la plus préservée du pays, située dans le quart sud-ouest. Une très grande partie est inaccessible à pied et elle possède encore des forêts primaires. Les poissons-trophées s’y méritent puisqu’il faut souvent marcher au moins une journée avant de commencer à pêcher pour arriver sur les secteurs intéressants. Un condensé de tout ce que j’aime donc.

C’était début novembre et la pêche n’était ouverte que depuis un mois. Mois pendant lequel il a été difficile d’avoir un temps de pêche conséquent, principalement à cause de la météo et de la fonte des neiges. Cette fois-ci, les prévisions étaient parfaites et je prévoyais d’embarquer Ania avec moi pour une expédition de 4 nuits au milieu de ce bijou de nature. Il faut savoir que ce coin-là reçoit 6000mm de pluie à l’année, soit 10 fois plus que Paris et 20 fois plus que Toulouse ! Une moyenne journalière de 20mm, ce qui est absolument énorme. Les 5 jours de soleil, c’était l’opportunité parfaite pour s’enfoncer dans le parc et jouir de ce que la Nature pouvait nous offrir.

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Tout cela était sans compter sur un évènement très particulier. Le Department Of Conservation (DOC) de Nouvelle-Zélande, qui est l’organisme de protection de l’environnement du pays, a fermé l’accès au parc ce week-end-là. Des opérations de lâchers de poison par hélicoptères avaient lieu pendant 2 jours en plein milieu du créneau météo. Et oui, en NZ, on empoisonne les cerfs et les opossums en bombardant (littéralement) des produits chimiques sur la forêt primaire. Cela s’appelle le 1080, et c’est fait en toute impunité. Des substances chimiques volatiles, qui tuent des animaux de la taille d’un cerf, lâchées par hélico NE PEUVENT PAS être sans conséquence pour la santé humaine. Ici, ce n’est pas uniquement l'élimination de certains animaux qualifiés de nuisibles qui me met hors de moi. C’est le fait que les oiseaux natifs, les insectes, les arbres, l’eau, le sol et bien entendu les gens puissent se faire également empoisonner de la sorte à leur insu.

À cause de ce type d’opération, tout au long de l’année, certains secteurs de parcs nationaux voient leur accès fermé. Mais on ne lit que trop peu à ce sujet. Le comble à l’ère du numérique et des réseaux sociaux, où l'on peut voir cependant, de très nombreuses grosses truites et casquettes de marques proéminentes. Je vous épargne un paragraphe sur l’industrie minière et notamment celle du charbon, très présente dans le pays et aux conséquences désastreuses sur la qualité des eaux et du sol. Je suis souvent stupéfait par les réactions des kiwis à propos des mines. Pour eux, ça "fait de l’emploi et ça fait râler les écolos". Le problème, c’est que dans moins de 50 ans, les emplois ne serviront plus à rien si on ne change pas nos habitudes de consommation et de vie. Vous avez eu assez de mauvaises nouvelles pour aujourd’hui, il est temps de passer à autre chose.

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Pêche à la mouche et grosses truites

J’ai beau me plaindre de la situation dans le pays, au niveau de la qualité de pêche, je ne peux pas vraiment gémir. J’ai eu le loisir de vivre des moments halieutiques très forts et de capturer de très grosses truites. Des poissons très volumineux que je n’aurais peut-être jamais la chance de reprendre tant cette année est particulière. Il s’agit d’une année dite à souris. Tous les dix ans environ, les arbres natifs de la forêt (ce qu’il en reste) appelés beech trees connaissent un cycle durant lequel les jeunes pousses produisent une grande quantité de graines. Ces années-là voient la population de souris (elles aussi amenées par l’homme) exploser. Lorsqu’elles traversent les rivières, les grosses truites s’en donnent à cœur joie. Les poissons en deviennent presque difformes.

J’ai partagé un bout de route avec Guido, un jeune pêcheur français qui sait sacrément ce qu’il fait canne en main. Cela m’a fait du bien de trouver un compagnon de pêche avec qui je m’entendais bien. Ils ont contribué au succès halieutique de mon séjour et je l’en remercie encore ! Un chouette « p’tit gars ».

Nous avons réalisé ensemble une sacrée expédition sur 4 jours au milieu du bush. 4 jours pendant lesquels nous avons parcouru, sacs sur le dos, 80 kilomètres et connu une météo des 4 saisons, fidèle à la NZ. Nous avons pris 4 poissons chacun « seulement ». Mais le seulement est très relatif puisque dans le lot, il y 2 poissons de 9.5lbs et 2 poissons de 11.5 lbs. Donc si les efforts étaient intenses et le mental pas toujours facile à conserver, nous avons été largement récompensés et en sommes sortis heureux. Si vous avez lu mon article rando pêche sur l’île du nord, vous savez que j’apprécie particulièrement ce type de sorties. Et c’est un peu ce qui laisse à ce pays encore un peu d’intérêt à mon goût.

Mais là encore, j’ai été assez déçu par la Nouvelle-Zélande. J’avais probablement placé la barre de mes attentes trop haute. Ou alors, j’avais vraiment vécu quelque chose de très spécial en Tasmanie. Là-bas, il était possible de ne croiser personne pendant toute une semaine de pêche itinérante. La région des Western Lakes et son plateau m’avaient donné un avant-goût de la pêche backcountry que je m’attendais à retrouver ici : fait de solitude et d’évasion totale. Mais c’était sans compter sur le bruit des hélicoptères ou des nombreux randonneurs, pêcheurs et chasseurs avec qui il faut partager sentiers, cabanes et parfois rivières. C’est probablement égoïste et cela n’engage que moi, mais je ne m’attendais vraiment pas à croiser autant de monde sur les sentiers de NZ. J’ai probablement tellement rêvé et idéalisé le pays que mes expectations étaient trop fortes.  

Je me suis peut-être arrêté d’explorer trop tôt. Mais aujourd’hui, je n’ai plus envie. J’ai perdu l’engouement et la joie que j’éprouvais les premiers mois de la saison à aller pêcher des grosses truites en Nouvelle-Zélande. J’ai même décidé de mettre fin au voyage plus tôt que prévu. Les causes sont les faits évoqués dans l’article.

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Pêche en Nouvelle-Zélande : le bilan

Pour conclure cet article, d’un point de vue purement halieutique, le pays est toujours une valeur sûre. Les grosses truites qui nagent dans les pools d’eau cristalline, c’est pour de vrai. Leur difficulté et leurs yeux dans le dos aussi. Mais sans challenge, il n’y aurait vraiment plus d’intérêt à venir jusqu’ici. Voir un poisson de gros calibre s’élever doucement dans la couche d’eau pour venir aspirer nonchalamment une mouche sèche, c’est une sensation magique. Et je n’enlèverai jamais ça au pays du Long Nuage Blanc. Mais la tristesse de constater que nous sommes en train, par nos modes de vie, de massacrer cette ressource et de la vouer à la disparition est bien là.   

Donc si vous avez envie de plier du carbone dans un cadre qui ne ressemble à rien de ce que l’on peut voir ailleurs, vous trouverez probablement votre bonheur en Nouvelle-Zélande. Cependant, si vous êtes un peu exigeant et attaché à la nature, l’environnement et sa protection, vous risquez d’être déçu. Si pour vous l’impact de l’Homme est un désastre, je vous le dis très honnêtement, ce pays fait peur.

La Nouvelle-Zélande m’a mis une claque, mais pas celle que j’attendais. J’ai décidé de ne pas tendre l’autre joue et de poursuivre ma route. Quitter la NZ sans avion est très compliqué donc je vais être contraint de prendre un vol. Le programme ? Voler jusqu’en Asie du Sud Est puis regagner tranquillement la France par les terres. Il nous tient vraiment à cœur de poursuivre le périple par voie terrestre. Le but étant de sensibiliser les autres voyageurs, mais aussi de pouvoir nous immiscer au plus près des autres cultures. Après 3 ans en Océanie, nous n’avons pas vraiment été dépaysés. Il est temps de donner une tournure nouvelle à ce périple et découvrir ce que le monde a réellement à offrir. Ça signifie une pause en matière de pêche. Mais le continent américain est au programme pour la suite, et il me donnera maintes occasions de continuer à écrire sur les pages de Truites & Cie.

Les plus curieux pourront découvrir les plus belles photos de notre périple à travers notre compte Instagram, et suivre les récits de nos aventures sur notre blog de voyage.

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Liens utiles : 

Le blog d'Ania et Benji :

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Leur page instagram ici

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A propos de l'auteur

Voyageur dans l’âme, Benjamin a sillonné l’Australie et la Nouvelle-Zélande pendant trois ans à la recherche des truites géantes et surtout d’endroits sauvages peu…