Pascal Artieda de Mar Y Bosques, quand la pêche mène au militantisme

Pacal Artieda

Au mois de janvier, je rendais visite à mon ami Pascal sur ses terres panaméennes. Je voulais voir un an et demi après ma précédente visite, l’évolution de son projet de reforestation. L’occasion d’échanger longuement sur l’état de notre planète, l’accélération de la destruction de la biodiversité et les différentes possibilités d’agir individuellement pour ne pas rester spectateur d’une catastrophe en marche accélérée. Son engagement est un exemple qui pourrait inspirer de nombreuses personnes dans une période où l’éco-anxiété grandit et la recherche de sens devient urgente pour nombre d’entre nous.

Texte

Bonjour Pascal, pour la deuxième fois, je viens te rendre visite à Tembladera (Panama). Peux-tu nous expliquer, brièvement car nous y reviendrons en détails, pourquoi nous sommes ici et qu’est ce qui se joue en ce lieu ?

Bonjour Éric, c’est toujours un plaisir de te recevoir. Nous sommes ici dans un lieu très spécial, d’un côté nous avons l’océan Pacifique panaméen et de l’autre, le Parc National de Cerro Hoya, avec sa forêt primaire et son ancien volcan à 1600m d’altitude. C’est le point de rencontre entre deux milieux encore très riches en biodiversité, très différents puisque l’un est marin et l’autre forestier, mais intimement liés quant à leur fonctionnement.

C’est également la région la plus ancienne du pays, géologiquement parlant, puisqu’elle date du Crétacé supérieur, soit 70 millions d’années environ. Le biotope qui nous entoure compte au moins 35 espèces endémiques, animales et végétales, c’est la dernière forêt primaire de cette partie du Panama.

Image
Mar Y Bosques
Légende
La forêt primaire de Cerro Hoya
Texte

Ce que j’aimerais que tu nous expliques, c’est la façon dont se sont enchaînées les étapes de ton cheminement : passionné de pêche dès la petite enfance, puis professionnel de la pêche accueillant dans différents pays (Égypte, Maroc et Panama) des pêcheurs venant des 4 coins de la planète, puis pêcheur voyageur à la recherche des migrateurs à la mouche pour finir depuis quelques années, acteur engagé à plein temps dans l’écologie... Commençons par la naissance de la passion.

J’ai été attiré par la pêche dès mon plus jeune âge, en commençant par taquiner les poissons blancs sur la Dordogne, puis les premières perches et brochets et enfin, j'ai découvert les salmonidés. Vers seize ans, c’est la rencontre d’une figure locale de la pêche à la mouche, qui m’a totalement converti à cette technique. Le geste, le matériel, le montage, tout est devenu accessible et je suis tombé dans une addiction totale. Au final j’ai raté mon bac, mes parents étaient très inquiets, mais je m’étais découvert une passion...

As-tu dans cette période fait une ou plusieurs rencontres qui t’ont marqué ?

Comme je l’évoquais précédemment, c’est la rencontre en 1990 avec Stéphane Giraudeau, grand pêcheur à la mouche, qui m’a initié à cette pratique. Il avait une approche très épurée et personnelle qui me fascinait. Un peu plus tard, Maurice Gouzon, pêcheur de saumon invétéré et grand amateur de littérature, me captivait lors de ses nombreux récits de traque aux migrateurs, armé de sa canne à deux mains. J’ai effectué mon premier séjour de pêche à l’étranger en sa compagnie, en Autriche et pour lui, ce fut le dernier.

Par la suite, j’ai eu la chance de faire de ma passion mon métier et de croiser le chemin de nombreux personnages marquants dont certains sont devenus de vrais amis.

Image
Mar y Bosques
Texte

Parle nous maintenant de tes différentes aventures professionnelles...

Après une seconde tentative bachelière plus fructueuse, puis une école hôtelière, un bateau de croisière m’engage en Égypte, sur le lac Nasser. Le choix n’est pas totalement dû au hasard, car j’avais lu quelques articles sur les monstrueuses perches du Nil qui hantaient ces eaux. Cette partie du sud de l’Egypte était magique, hors du temps, une mer d’eau douce au beau milieu du désert. La pêche étant au-delà de mes espérances, l’expérience fut une révélation.

En 1999, mon contrat terminé, je décidais de rester sur place et de monter une petite organisation de pêche/bivouac entre Assouan et Abu-Simbel. Sans aucune expérience, les débuts furent difficiles, mais petit à petit, les choses se sont mises en place et l’aventure dura sept ans.

À partir de 2003, pendant les mois d’été (lorsque la chaleur ne permettait pas d’opérer sur le lac Nasser), je m’expatriais au Maroc pour organiser des sorties au Marlin blanc, au large de Casablanca. Premier contact avec des poissons marins dotés d’une défense considérable, surtout du point de vue d’un pêcheur d’eau douce ! À cette époque il y avait aussi de superbes truites farios autochtones dans le Moyen-Atlas, pour varier les plaisirs.

Début 2006, départ définitif d’Égypte, direction le Panama. J’avais eu de très bons échos concernant la diversité d’espèces et la possibilité de rencontrer des zones encore peu pêchées. Après six mois de prospection, je m’installe dans le village de Pedasi, sur la côte pacifique, pour monter un camp de pêche qui a rapidement intéressé les amateurs de gros poissons aux leurres de surface. Il faut dire qu’à ce moment-là, les poissons coqs et Cuberas en tout genre, n’avaient jamais vu un popper. Ça a vite changé…. En 2012, ce fut la découverte de la pêche en kayak et dans la foulée, la mise en place d’un camp dans un des endroits les plus reculés de la région, là où nous nous trouvons actuellement.

Et enfin... !es voyages de pêche !

Je n’ai pas fait énormément de « voyages de pêche ». En général, si un endroit me plaît, j’essaye d’y rester le plus longtemps possible, ou de m’y installer. Ce n’est que ces dernières années, ayant plus de temps, que j’ai pu voyager entre la Colombie britannique et la Patagonie, en passant par le nord des États-Unis. Pendant 3 ans je me suis adonné à la recherche des Stealheads et Truites de mer, en immersion totale, restant, à chaque fois deux à trois mois dans chaque destination. Ce sont des régions où il est possible de pêcher sur des parcours libres, en bivouac et avec un budget limité. C’est également durant cette période que je me suis rendu compte que le vrai luxe, c’était d’avoir du temps et de le prendre.

Image
Pascal
Légende
Pascal dans son petit terrain de culture expérimentale au Panama
Texte

Finalement, le grand virage et la création de la fondation « Mar y bosques ». Cela est-il venu progressivement ou y a-t-il eu un élément déclencheur ? Une rencontre, un livre, un podcast …

En tant que pêcheur, j’ai toujours été attiré par la Nature sauvage, les grands espaces encore peu abimés par l’Homme. Mais cette passion nous met des œillères qui nous font passer à côté de nombreuses opportunités de rencontres ou de nouvelles connaissances, en dehors du cadre halieutique. Nous sommes souvent essentiellement focalisés sur le but de notre présence : prendre du poisson. Et pourtant, il se passe beaucoup de choses autour de nous et de cette truite qui ne veut pas monter.

C’est ici, au Panama, que j’ai vraiment pris conscience de la nécessité de changer mon approche. La Nature m’a énormément donné, j’en ai profité tant que j’ai pu, mais qu’ai-je fait en retour ?

Un jour, lors d’une discussion avec un client, lui faisant la liste, sur un ton affligé, de tous les problèmes environnementaux auxquels cet endroit faisait face, il eut cette phrase qui me stupéfia : « Et toi qui vis sur place, qu’as-tu fait contre tout ça ? »

Ça m’a pris de court et je n’ai su que répondre. Je n’étais même pas contrarié car il avait posé la bonne question… et je n’avais rien fait.

C’est à partir de ce jour-là que l’idée d’une action, pour protéger et sauvegarder cette région unique, est née. J’ai racheté un bout de forêt, resté miraculeusement intact, au milieu des pâturages et un petit groupe s’est rallié à la cause. Début 2023, la fondation « Mar y Bosques de Azuero » existait de manière officielle.

Comme tu as pu t’en apercevoir, l’élevage bovin ainsi que la coupe illégale ont fragilisé de nombreuses zones, jusque dans le Parc National. Il était temps d’agir, pour éviter que la dernière forêt de la péninsule d’Azuero, se transforme en un immense pré à vaches.

Image
Mar Y Bosques
Légende
Même dans le parc les parcelles déforestées sont nombreuses.
Texte

Peux-tu nous dire où vous en êtes aujourd’hui, un an après la création de la fondation ? Je me souviens que quand nous avions échangé pour la première fois sur ce projet, il était essentiellement question de reforestation. Bien d’autres programmes sont venus se rajouter depuis.

La reforestation et la sauvegarde du milieu naturel sont toujours au centre de notre action. Nous avons actuellement créé un projet pilote, à partir du premier bout de forêt, en sanctuarisant un corridor biologique de 270 hectares. Très vite, la Nature a repris ses droits, les parcelles se sont ré-ensauvagées avec très peu d’interventions humaines. De nombreux animaux, tel que le jaguar, ont recolonisé les lieux, chose inimaginable il y a seulement 2 ans !

Image
Mar y Bosques
Légende
Les espèces locales recolonisent vite les nouvelles parcelles boisées.
Texte

C’est extrêmement gratifiant d’assister à de tels progrès et de se rendre compte qu’il est encore possible de changer la donne. Mais pour assurer la pérennité du projet et son extension à de plus vastes territoires, il faut absolument mobiliser et inclure la communauté locale. Pour ce faire, nous sommes en train de mettre en place un programme d’agriculture biologique de 2 espèces natives de notre secteur : la vanille et le cacao. Leur production en biodiversité nécessite un couvert végétal qui sera pourvu par la reforestation. Ainsi, la fondation compte accompagner les propriétaires riverains dans cette reconversion, qui de par cette nouvelle activité, assurera l’extension du corridor. Tous veulent participer à ce programme et certains ont déjà commencé les premières plantations.

Comment la fondation est-elle financée ?

Mar y Bosques de Azuero est une fondation à but non-lucratif, tous les membres sont bénévoles et seuls les 3 employés, issus de la population vivant sur place, sont rémunérés. Actuellement nous sommes uniquement financés par des apports personnels et des dons privés.

Nous avons notre propre plantation de vanille et de cacao, au sein du corridor, avec des résultats très prometteurs. Nous espérons pouvoir en tirer profit dans quelques années et ainsi nous autofinancer en partie. Mais pour le moment nous comptons sur le soutien et la générosité des donateurs.

Image
Mar y Bosques
Légende
Une fleur de vanille andémique et son polinisateur naturel, l’abeille Eulaema.
Texte

Comme toujours l’argent est le nerf de la guerre. Je me souviens, il y a quelques années, tu m’as expliqué avoir financé le rachat de terres pour la future fondation (le fameux corridor sans lequel rien n’aurait été possible). Je t’ai alors demandé : « mais c’est à fond perdu ? »... Cela ne voulait rien dire pour toi, tellement il y avait de sens dans ce que tu mettais en place. C’était une question issue de notre mode de vie et d’éducation où argent, rentabilité, investissement et profit on beaucoup de place. Il doit donc être difficile de trouver des donateurs qui trouvent que la protection de la biodiversité est un bon investissement ?

Dans notre modèle économique, l’idée de réussite se doit d’être monétisée, chiffrée, engendrant souvent la possession et le pouvoir. Or, le constat est édifiant, ce système nous mène à notre propre perte. L’érosion vertigineuse de la biodiversité et le dérèglement climatique, entre autres, remettent en question notre propre survie. Il faut changer de paradigme et le remplacer par une approche où la préservation des actifs naturels devient la priorité. Quel est l’intérêt de faire un investissement rentable financièrement et survivre dans un milieu stérile et bétonné ? Ça n’a pas de sens !

J’ai l’impression que de plus en plus de monde se rend compte de cette ineptie et passe à l’action, en soutenant ce genre de projet. Pour certains, ça peut être perçu comme un legs à leur descendance, pour d’autres c’est un moyen de compenser leur empreinte carbone, mais l’important c’est de faire le premier pas.

Investir dans la sauvegarde de notre milieu, n’est pas seulement un bon investissement, c’est une nécessité.

Quel regard portes-tu maintenant sur la pêche, notamment sur les voyages et les séjours de pêche ?

La notion de « voyage de pêche » implique une initiative personnelle, un parfum d’aventure, de découverte, avec tous les risques qui vont avec, notamment celui de l’échec. Cette approche n’est plus vraiment d’actualité, on devrait plutôt parler de « tourisme pêche », bien de consommation parmi d’autres où tout est mis en œuvre par le prestataire pour satisfaire ses clients. Par conséquent, les séjours sont de plus en plus standardisés et se doivent de répondre à tous les critères d’une réussite convenue. Il faut optimiser un temps restreint en attrapant, photographies à l’appui (toujours les mêmes), un maximum des espèces présentées par le site et les réseaux sociaux. Je sais que c’est un peu sévère, d’autant plus que j’ai vécu de ces voyages de pêche organisés pendant de nombreuses années. Mais je trouve que le marketing utilisé à outrance, cette nécessité absolue, pour les opérateurs, d’exister via les réseaux sociaux (sous peine d’être mis hors-circuit), met en danger l’authenticité des destinations. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai définitivement arrêté cette activité.

Quant à la pêche en général, c’est difficile de la résumer en quelques lignes, il y a tellement de façons différentes de la pratiquer, à chacun son plaisir. Personnellement j’aime les pêches simples, sans avoir recours à une course à l’armement en utilisant des moyens disproportionnés, par rapport au poisson qu’on recherche. Ici, je la pratique en kayak, essentiellement pour me ravitailler en poisson frais. C’est un autre plaisir, on devient beaucoup plus efficace quand le dîner dépend de son aptitude à pêcher un poisson comestible. Dorénavant, lorsque je prends un poisson coq, je suis un peu déçu, mais ravi lorsque je remonte un petit Pargo !

Image
Pacal
Texte

Pourtant, il me semble que la passion est toujours là. Je sais que quand tu es à Tembladera et que tu pêches en kayak, tu arrêtes ta session dès que tu as de quoi te nourrir. Mais nous avons prospecté ensemble 3 petites rivières de la région, canne Tenkara en main et mouches sèches nouées au bas de ligne et j’ai vu le plaisir que tu prenais, les pieds dans l’eau, à essayer de capturer des trophées dépassant difficilement 20cm.

Oui c’est vrai que pour la pêche à la mouche, le feu sacré est toujours là ! Mais ce qui m’anime ici, c’est de pouvoir me régaler sur des rivières accessibles à pied, sûrement jamais pêchées de cette manière auparavant et avec des espèces que je ne connaissais pas.

Ces trophées, qui dépassaient difficilement les 20cm comme tu dis, auraient l’air ridicule sur Instagram… mais pour moi, c’est toujours un émerveillement de découvrir une nouvelle espèce. Cette prise, qui pourrait paraître sans intérêt, crée un moment exceptionnel.

On se rend compte, finalement, que le plaisir que procure la pêche, n’est pas une question de taille de poisson ni de nombres de kilomètres parcourus. On peut connaître de véritables aventures halieutiques, dans sa région, sans prendre l’avion, ni pêcher à bord de bateaux sur motorisés, mais plus simplement, de manière autonome, en équilibrant le rapport de force poisson/pêcheur.

Image
Mar Y Bosques
Légende
Trucha de tierra caliente : Agonostomus monticola.
Texte

Quel est ton meilleur souvenir de pêche ?

Bon là, on va revenir sur une destination lointaine, c’était avant que je décide d’éviter de me déplacer en avion. Ce voyage fut mémorable, c’est celui qui me vient le premier á l’esprit.

J’étais dans le sud de la Patagonie argentine, en bivouac sur une rivière réputée pour ses truites de mer. C’était le début du COVID, et le confinement national était imminent. Lors d’un réapprovisionnement en vivres, dans la seule ville de la région, on m’annonce que toute circulation allait être interdite dès le lendemain et jusqu’à nouvel ordre. Ni une, ni deux, le temps de remplir la voiture de provisions, je passe le poste de contrôle à temps (il n’y a qu’une seule route) pour aller m’installer au bord de la rivière, à une centaine de kilomètres, à l’abri des regards. En temps normal on ne croise pas grand monde dans cette région du monde, mais suite à cette interdiction, j’ai pu rester pratiquement 3 mois, en autonomie, sans pratiquement voir âme qui vive.

 

Ce fut une des meilleures remontées de truites de mer depuis des années, les niveaux d’eau étaient souvent parfaits, certaines journées de pêche furent de véritables moments de grâce avec la sensation d’être seul au monde. Je dois avouer que toutes les truites n’ont pas été remises à l’eau et au bout d’un moment, certains lièvres ont fait les frais d’un besoin impérieux de varier le menu. J’étais sur mon petit nuage, jusqu’à ce que le froid s’installe et finisse par me chasser de ce territoire devenu hostile.

Quand je suis rentré, j’ai dû passer, de nouveau le poste de contrôle, mais avec beaucoup plus de complications que la première fois ! Il a fallu expliquer ce que je faisais là, avec une tête de naufragé au long cours, en pleine pandémie, alors que tous les axes de circulation étaient fermés depuis des mois.

Image
Mar Y Bosques
Légende
Patagonie argentine
Texte

Et une partie de pêche qui te ferait vraiment envie, même si tu ne veux plus prendre l’avion.

J’ai entendu parler d’un lac de mangrove sur la côte caraïbe panaméenne, difficilement accessible, donc peu ou pas pêché et où il y aurait des Pargos de mangrove et peut-être même des Snooks. On ne trouve aucun commentaire sur la pêche concernant ce lieu, peut-être un vrai « secret spot ». Je pense aller y faire nager un streamer prochainement !

Je voudrais te remercier Pascal d’avoir répondu à mes questions, car tu as longtemps hésité avant d’accepter de faire cette interview. Tu ne voulais pas passer pour un donneur de leçons et te demandais si c’était une bonne idée de publier dans un magazine comme Truites & Cie ton avis négatif sur les séjours de pêche. Je pense justement que tu es très bien placé pour en parler et que ton cheminement, tes prises de décisions et ton engagement sont pour nous une source de réflexion.

Je crois beaucoup à la valeur de l’exemple et ce que tu fais est un vrai modèle d’engagement. Personnellement, après 2 semaines passées en ta compagnie, à beaucoup parler d’écologie et à faire l’état des lieux de notre environnement et notre mode de vie je rentre convaincu que je dois faire plus. Tous les scientifiques s’accordent à dire qu’il est urgent de moins consommer et que c’est la seule solution au problème de changement climatique.

Je suis probablement encore un peu trop égoïste, pour décider comme toi de ne plus prendre l’avion (à part pour raison familiale) mais je vais moins le faire et différemment. Merci Pascal d’avoir un peu plus éveillé ma conscience.

Texte

Lien utile : 

Mar y Bosques

 

Image
Mar Y Bosques

A propos de l'auteur

Eric découvre la pêche à l’âge de 4 ans sur les épaules de son père le long des rives de l’Ariège et de la Garonne non loin de Toulouse, sa ville natale. Naît alors une…