Une année de pêche du brochet à la mouche

pêche brochet mouche

Il y a maintenant un an, je lançais pour la première fois un gros streamer avec une canne à mouche pour essayer de capturer un brochet (lire le récit ici). Cette pratique s’est avérée tout de suite complètement addictive et je vous propose dans cet article de faire un bilan de douze mois d’itinéraire d’un pêcheur débutant.

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Pourquoi une telle addiction ?

Je me suis beaucoup posé cette question et elle m’a été souvent posée tout au long de ces 12 derniers mois, passés à traquer avec plus au moins de succès cette nouvelle proie. Tout d’abord, il y a le plaisir de découvrir et d’apprendre. Cela fait plus de trente ans que je pêche la truite à la mouche et si je me garderais bien de dire que je n’ai plus rien à apprendre il y a quand même certains aspects de cette pratique que je maitrise assez correctement. Concernant la traque du brochet, tout est nouveau. J’apprends à chaque sortie et quel plaisir d’apprendre ! Je constate mes progrès plus ou moins rapides et mesure vaguement l’étendue de tout ce que je dois encore maitriser de cette pêche. Mais cela ne suffit pas à expliquer cette passion. J’ai récemment agrandi l’éventail de mes cibles avec une canne à mouche. Mais ni les carpes, perches, black-bass et autres… n’ont provoqué chez moi cette addiction. C’est donc le poisson lui-même qui en est responsable. Ce magnifique brochet, si capricieux, dont les attaques peuvent être fulgurantes ou si discrètes. Il peut donner l’impression d’avoir disparu pendant plusieurs jours d’un plan d’eau alors que l’on sait qu’il y est bien représenté ou s’activer frénétiquement à certaines périodes. Et puis surtout, il y a la possibilité, à tout moment, même après plusieurs jours d’insuccès, d’attraper un poisson qui restera gravé à vie dans votre esprit et justifie toutes les sorties qui se terminent par un score nul.

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Eric Bacon
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Ce genre de prise vous laisse espérer jusqu’au dernier lancer, même après des heures de double traction sans la moindre touche et garde votre motivation intacte.
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Le matériel

J’ai débuté avec du matériel non spécifique au brochet et capturé ainsi quelques poissons mais très vite mon équipement s’est spécialisé.

Cannes

Je trouve pratique et efficace, même si cela nécessite un certain investissement, d’avoir plusieurs cannes. Les pêcheurs de brochet aux leurres ont souvent plusieurs cannes en fonction du poids des leurres. Avec une canne à mouche il faut en plus avoir des soies de densité différente selon la profondeur à laquelle on veut faire évoluer son streamer.

En général, je pars pêcher avec trois cannes. Une 9 pieds pour soie de 10 et deux 9 pieds pour soie de 8. Je pêche essentiellement en bateau ou en float tube et le transport ne pose donc pas de problème. Je suis particulièrement satisfait de mon modèle pour soie de 10, une canne Vision Merisuola qui a une réserve de puissance incroyable pour maîtriser les gros poissons en milieu encombré mais reste agréable avec des poissons modestes. C’est donc elle que j’utilise principalement.  

Moulinets

Il me semble que c’est l’élément le moins important de cette pêche. Le brochet n’est pas le poisson le plus combatif. En un an de pratique, je ne me suis retrouvé qu’une fois sur le backing. Il suffit qu’il ait une capacité suffisante et équilibre la canne pour faire l’affaire et comme il en faut un par soie (ou bobine supplémentaire) il vaut mieux qu’il ne soit pas trop cher.

Soies

Il s’agit là d’un élément très important et il faudra apporter beaucoup de soin au choix des modèles dont vous aurez besoin. J’utilise des profils dits « shooting head intégrées » (sans raccord). Les soies moyennement plongeantes (S4) sont les plus polyvalentes, j’en ai donc deux en numéro 8 et 10. Pour compléter mon équipement, je possède une soie numéro 10 flottante, les leurres de surface n’étant pas les plus simples à lancer, et une soie numéro 8 intermédiaire.

Bas de ligne

J’ai fait de nombreux essais pour arriver à trouver des formules qui me conviennent. J’ai abandonné les montages en 3 brins avec une section cassante au milieu pour des montages plus simples et comportant moins de nœuds.

Avec une soie flottante et des leurres de surface, mon bas de ligne est constitué d’un seul brin en fluorocarbone d’environ 1,80m et d’au moins 80/100 de diamètre. Pêchant essentiellement en bateau ou en float tube, je peux toujours aller récupérer mon streamer s’il est bloqué dans un obstacle. Avec les soies intermédiaires et plongeantes, je monte un long brin de 45/100 (suffisamment robuste pour brider n’importe quel brochet) puis un brin de tresse d’acier gainée. La tresse Karnafil de JMC est suffisamment souple pour réaliser un nœud de raccord avec le nylon et le gainage permet de réaliser un raccord avec une agrafe en faisant fondre légèrement la gaine. 

Quelle que soit la formule de montage, mon bas de ligne ne dépasse pas 2m de longueur pour éviter de faire passer le raccord avec la soie dans les anneaux.

Les accessoires

Certains accessoires me semblent indispensables et d’autres changent la vie.

Trois outils ne me quittent jamais :

Une pince courte, très maniable, que j’utilise pour décrocher les poissons et pour écraser les ardillons. Une pince longue pour décrocher lorsque le streamer est profondément avalé. Une pince coupante, plus pratique que des ciseaux pour couper les fils de gros diamètre, coupe aussi la tresse en acier et peut s’avérer utile s’il vous arrive un accident avec un hameçon dont vous aurez gardé l’ardillon.

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Le panier de lancer, s’il est inutile en float tube, devient presque indispensable pour pêcher du bord ou en bateau.

Pour finir, même si elle n’est pas indispensable, j’ai fini par m’équiper d’une épuisette. J’ai choisi un modèle simple, avec un manche court et flottante (conçue pour la pêche en float tube).

Les streamers

Les pêcheurs de brochet aux leurres ont souvent la réputation d’être des acheteurs compulsifs, l’offre étant immense, les nouveautés permanentes. Il peut en être de même avec les streamers mais lors d’une sortie j’utilise rarement plus de 4 ou 5 modèles différents. Je me suis constitué au cours de la saison une sélection (évolutive) d’une trentaine de modèles (flottants, avec tail, légers et facile à lancer etc…) qui me semble suffisante pour palier à toutes circonstances. Le choix (et le montage) de ces modèles pourrait faire l’objet d’un article à lui seul que je laisse aux spécialistes.

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Lieux de pêche et stratégies

J’ai au début prospecté essentiellement, soit les très grands lacs du sud Gironde et le nord des Landes qui se situent tous à moins d’une heure de chez moi, soit des petits plans d’eau du Lot et Garonne, suffisamment proches pour une sortie à la journée.

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Ma stratégie est totalement différente dans ces milieux très contrastés.

Sur les petits plans d’eau (inférieurs à 5 hectares), le float tube me semble particulièrement adapté. Je prospecte des postes, notamment les berges, mais aussi les herbiers, les petites iles ou toutes sortes d’obstacles. C’est une pêche particulièrement ludique, car même en l’absence d’activité, il y a toujours le plaisir de lancer vers une cible définie.

Sur les grands lacs de ma région, la pêche en bateau (type Bass boat) est un vrai plus. Ces plans d’eau ont tous une superficie de plusieurs milliers d’hectares, le terrain de jeu est immense et ils sont de ce fait peu protégés du vent. La stratégie consiste alors en de longues dérives au-dessus des immenses herbiers. La pêche est alors beaucoup plus répétitive et moins ludique, mais ce sont aussi des postes à très gros poissons.

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Le moteur électrique est d’une aide précieuse pour contrôler les dérives et le moteur thermique permet de changer complètement de secteur en quelques minutes. Quant au sondeur, plus que la détection des poissons, il permet surtout de localiser les herbiers (qui ne sont pas visibles en surface dans ces lacs) et de savoir à quelle profondeur il faut faire évoluer son streamer.

C’est cependant en float tube (je ne possède pas de bateau) que je passe le plus de temps sur ces grands lacs. J’ai alors 2 stratégies différentes.

La première est de choisir une petite anse relativement fermée, lieu dont l’avantage est d’être protégé du vent. On retrouve alors la pêche des postes en petits plans d’eau.

La deuxième consiste à choisir, toujours en tenant compte du vent, une zone que l’on sait contenir un herbier et de pratiquer, comme en bateau, une pêche de prospection en dérive mais à la force des palmes.

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De mon premier lancer en Novembre jusqu’à la fermeture, fin janvier, je suis allé traquer le brochet à la mouche en moyenne 2 fois par semaine pour essayer d’acquérir assez rapidement une certaine expérience. J’ai repris cette activité dès la fin Mars dans certains plans d’eaux privés où j’avais la certitude que le frai était terminé. Ce fut entre autres l’occasion de tester le Moulin de Marsaguet (lire l'article ici).

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A partir de l’ouverture du brochet, fin avril, j’ai continué de fréquenter les lacs de ma région mais avec beaucoup moins de fréquence, les rivières à truites occupant majoritairement mon emploi du temps halieutique. J’ai cependant consacré 3 jours à cette pêche la semaine de l’ouverture. Le début de la nouvelle saison fut pour le moins difficile. Le samedi, malgré le fait d’être invité sur un superbe bateau et en étant présent dès le lever du jour sur le lac de Carcans, je n’ai pas eu une seule touche malgré 8 heures de double traction. Le lendemain, même bateau et lac de Lacanau, je n’ai pris qu’un seul poisson.

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Les copains qui pêchaient aux leurres n’auront pas fait de miracle mais ils auront quand même eu plus de réussite que moi.

3 jours après, mon ami Gilles en vacances dans la région me propose d’aller tester sa nouvelle barque aménagée sur le lac de Cazaux. C’est une première pour nous deux sur ce plan d’eau et nous n’avons aucun repère. De plus, un vent fort se lève peu après notre départ et les lancers avec la canne à mouche ne sont pas simples.

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Nous choisissons de travailler une zone le long d’une cassure en nous laissant dériver avec le vent. Nous n’avons pas d’espoir particulier mais la compagnie est bonne et l’on est toujours si bien sur l’eau, quand tout à coup, alors que je ramène un long streamer avec un soie plongeante, je ressens une tirée lourde sur ma ligne. Le ferrage est instinctif et alors que je prends contact avec le poisson, j’aperçois une lourde silhouette dans un remous à quelques mètres de l’embarcation. Je tiens enfin mon premier gros brochet. Il me procure un vrai combat et pour la première fois, je vois sortir le backing du moulinet. Après plus de 5mn et au moins 800m de dérive avec le vent, un magnifique poisson massif rentre dans l’épuisette. Il mesure 103cm et c’est surtout sa largeur qui nous impressionne. Le voilà le fameux « métré » qui fait tant fantasmer les pêcheurs de brochets, toutes techniques confondues.

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En mai et juin, alors que la pêche à la truite en sèche bat son plein, je continue de faire quelques sorties en bateau sur le lac de Biscarrosse. Les résultats sont assez réguliers, je prends environ 5 poissons par journée mais aucune « poutre » comme disent les spécialistes…

Arrive le mois de juillet et « Le » voyage. Il me fait rêver depuis des mois. Je voulais une destination vraiment adaptée à la pêche du brochet à la mouche. Je voulais surtout, plutôt que de cibler des gros poissons, une pêche de surface et à vue. J’ai donc choisi de partir vers le nord en Suède. Ce voyage sera l’objet d’un futur article qui lui sera entièrement consacré mais je peux dire que j’ai été plus que comblé.

J’ai découvert des paysages sublimes, une pêche extrêmement ludique (plus de 90% des prises en surface), des poissons magnifiques et nombreux et j’ai souvent eu la sensation d’être seul au monde dans ces grands espaces.

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De retour en France, la pêche estivale est très peu productive et après 2 sorties en bateau sans la moindre touche je finis par ranger les cannes pour soies de 8 à 10 en attendant des jours meilleurs.

Début novembre, la pêche à la truite est fermée partout, même dans les provinces espagnoles les plus tardives, il est temps de ressortir l’artillerie lourde. Les résultats sont tout de suite excellents, avec quelques beaux spécimens en grands lacs et une incroyable partie de pêche, uniquement en surface, dans un petit lac en float tube, digne d’une séance Suédoise.

A partier de mi-décembre, l’eau est vraiment plus froide et les poissons sont beaucoup moins actifs. Je me contente souvent d’une ou deux prises par sortie lors de courtes périodes d’activités, en général en tout début d’après midi quand l’eau gagne quelques dixièmes de degrés.

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Les influences

Lors du tout premier confinement, j’ai passé d’innombrables heures à regarder des vidéos de pêche du brochet à la mouche, notamment sur un célèbre canal suédois. Je dois reconnaitre qu’en dehors de l’évasion que cela procure, c’est également formateur. J’ai ainsi je pense, mis en place certaines gestuelles par mimétisme, surtout pour les ferrages et en particulier en utilisant la technique du rolly polly (canne sous le bras pour stripper à deux mains).

J’ai aussi lu et relu le magnifique livre de Jacky Roehrig sur cette pratique (lire la présentation de l'ouvrage ici).

J’ai beaucoup échangé avec Valentin Bernard sur le choix des streamers et leurs utilisations, il est devenu mon fournisseur exclusif pour cette pêche mais aussi occasionnellement pour des poissons plus exotiques (voir son site mouches Bernard).

J’ai partagé des sorties avec des pêcheurs aux leurres aguerris et leur expérience est toujours enrichissante.

J’ai surtout passé beaucoup de temps sur l’eau avec le guide/moniteur de pêche Raphaël Janot qui est très vite devenu un ami proche. Ancien compétiteur de haut niveau et maintenant guide à plein temps basé au bord du lac de Parentis/Biscarosse sur la commune de Gastes, il a accompagné mes premières sorties en bateau sur les grands lacs.

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Raphaël Janot, moniteur guide de pêche
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Nous pêchons régulièrement ensemble et sa connaissance du brochet est essentielle dans mon apprentissage. Au fil des sorties il a complètement adapté la conduite de son embarcation aux contraintes de la pêche à la mouche. S’il n’est - à l’origine - pas un pêcheur à la mouche, je le considère maintenant comme un vrai guide de pêche du brochet à la mouche. Raphaël ne vous fera pas progresser en double traction mais si vous êtes sur son embarcation avec un fouet il saura vous mettre dans les meilleures conditions pour attraper de nombreux brochets. Un passionné extrêmement compétent et au grand cœur !

Une petite anecdote le concernant ; lors des sorties hivernales, il apporte toujours un thermos de soupe, bien appréciable quand on passe huit heures sur l’eau avec des températures proches de zéro et il faut savoir que sa mère prépare avec amour la meilleure soupe tomate/vermicelle que je connaisse.

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Eric Bacon
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Nous avons décidé avec Raphaël de tester lors d’une saison complète, l’efficacité de la pêche à la mouche pour la capture des brochets en étant sur l’eau ensemble au moins une fois par mois. Nous avons réalisé ce test sur les lacs de Parentis/Biscarosse et Cazaux/Sanguinet qui sont ses principaux sites de guidage. A priori, il ne semble pas sur ces plans d’eau que la pêche à la mouche soit avantageuse pour le carnassier vu les énormes étendues qu’il faut classiquement couvrir.

Nous avons globalement constaté qu’au printemps, dès que l’eau se réchauffe un peu et qu’il y a pas mal d’activité, il est tout à fait possible de rivaliser à la mouche avec les pêcheurs aux leurres.

En été, la mouche semble avoir du mal à être efficace. Les poissons recherchent la fraîcheur dans des zones plus profondes et des leurres avec de signaux plus forts semblent vraiment plus efficaces. Raphaël pense qu’à cette période, il faudrait se concentrer sur le lever du jour et la fin de journée en pêchant aux leurres de surface pour obtenir de bons résultats à la mouche.

 A l’automne, avec le rafraîchissement de l’eau, les poissons reviennent vers des zones beaucoup plus propices pour les moucheurs et il est à nouveau possible d’avoir de très bons résultats.

En hiver, la baisse des températures de l’eau ralentit le métabolisme des brochets et les poissons colonisent à nouveau les zones profondes. Il est cependant possible d’avoir quelques touches lors des courtes périodes d’activité et c’est probablement la période ou l’utilisation d’un streamer qui peut être animé très lentement peut s’avérer plus efficace que l’emploi d’un leurre notamment pour cibler les gros poissons.

Nous avons ensemble encore de nombreux projets et je compte bien sur sa science du brochet et sur son bateau pour continuer ma progression

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Les prises aléatoires

Lors de mes différentes sorties, il m’est très régulièrement arrivé d’attraper de manière complètement aléatoire d’autres espèces de carnassier.

Les perches n’ont parfois pas peur de s’attaquer à de grosses bouchées et si le combat avec une soie de 8 à 10 n’a pas vraiment d’intérêt c’est un magnifique poisson.

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Ma plus grande surprise aura été de capturer des sandres sans les avoirs cherchés. Cela s’étant produit assez régulièrement il semblerait qu’on puisse considérer ce poisson comme une vraie cible potentielle avec cette technique.

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Pas le plus beau et loin d’être mon préféré, il faut quand même reconnaître que le silure est un sacré combattant au bout d’une canne à mouche.

Black-Bass et aspes complètent le tableau des carnassiers pris en pêchant le brochet. La variété des prises, même si on ne cible qu’une espèce, rend cette pratique encore plus ludique et montre que la pêche des carnassiers à la mouche peut vraiment être efficace.

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Un bilan très positif

En conclusion, je peux dire que je suis plus que jamais, après une année de pratique régulière, passionné par la pêche du brochet à la mouche. Je me considère toujours comme un débutant mais je peux avancer avec certitude que la principale qualité requise pour cette pratique est d’avoir un mental solide. Si j’ai eu quelques journées avec des prises multiples, nombreuses auront été les journées sans aucune touche ou à un seul poisson mais c’est souvent dans ces périodes creuses que j’ai capturé les plus beaux spécimens.

Une nouvelle année commence avec excitation. Je vais faire évoluer mes techniques et mon matériel.

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Je viens d’acquérir un sondeur pour mon float tube pour être plus précis lors des pêches d’herbiers dans les grands lacs. J’ai commandé une soie plongeante S7 pour être plus rapidement en action lors des pêches en dérive en bateau. J’espère avoir l’occasion de pratiquer cette pêche plus souvent en rivière. Les billets pour un nouveau séjour en Suède sont réservés et je commence à regarder du côté de l’Alaska.

Combien de vie nous faudrait-il pour réaliser tous nos rêves halieutiques ? 

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Informations utiles

Le livre de Jacky Roehrig

Contact de Raphaël Janot : 07 84 45 02 62 / Raphael.janot47@gmail.com

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A propos de l'auteur

Eric découvre la pêche à l’âge de 4 ans sur les épaules de son père le long des rives de l’Ariège et de la Garonne non loin de Toulouse, sa ville natale. Naît alors une…